Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Le Blog

  • : Légendes Urbaines
  • : Bonjour ! Bienvenu sur mon blog entièrement consacré aux Légendes urbaines et fantastiques, histoires de fantômes, rumeurs et autres faits divers ! Ici, vous trouverez toutes sortes de légendes, des histoires les plus effrayantes mettant en scène fous et baby-sitter, aux portraits de tueurs de légendes, en passant par les rumeurs les plus farfelues qui circulent par mail ou bouche-à-oreille...
  • Contact

Fantôme ?

156053451_small.jpg

Recherche

Archives

2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 11:34

 

H.H.Holmes.jpg

 

 

H. H. Holmes, plus connu sous le nom de Docteur Henry Howard Holmes, est considéré comme le premier tueur en série américain. Dans son hôtel, surnommé "Le châteu des Horreurs", il tua et mutila de nombreuses victimes, toutes de femmes. Il avoua 27 meutres, mais seulement 9 purent être prouvés, alors qu'au total, certains estiment qu'il a tué plus d'une centaine de personnes, voir  environ 230, si on se base sur le nombre de disparitions.



Homes est né le 16 mai 1860, à Gilmaton, New Hampshire. Il vécut une enfance particulièrement traumatisante, son pére étant alcoolique. Il étudia la médecine à l'université du Michigan. Pendant des études, il vola des corps qu'il mutilait, et défigurait.

Son diplôme en poche, il déménagea à Chicago et y ouvrit une pharmacie.

Une fois installé, il découvrit une droguerie, tenue par un couple. Il sympathisa avec la femme, et apprit que son mari était gravement malade, et qu'il ne lui retsait que peu de temps à vivre. Il usa de son charme et ils conclurent un marché : une fois que le mari serait mort, Holmes hériterait de la droguerie et, en échange, il laisserait sa femme vivre dans un des appartements gratuitement. Comme c'était prévu, le mari décéda. Pour que persone ne soit au courant de cet arrangement, et pour hériter de la droguerie en entier, Holmes tua la femme, et expliqua aux voisins qu'elle était partie en voyage en Californie, et qu'elle s'y été installée.

C'est dans ce bâtiment de 3 étages que Holmes construit son "Château". Cet hôtel, prévu pour accueillir les touristes venus pour l'exposition universelle, était remplis de cul-de-sac, de portes qui ne s'ouvraient pas ou que dans un certainns sens, des escaliers qui ne menaient nul part, et très peu de fenêtres. C'est dans cet étrange bâtisse, dont il était le seul à connaître parfaitement les plans, qu'il "s'amusa" avec ses victimes.

Après l'exposition, il décida de partir pour continuer ses forfaits dans une propriété qu'il avait hérité de sa soeur. Il renonça à ce projet, et parcourut l'amérique, en continuant de tuer, avant d'être arrêter et jugé.

Sa dernière volonté fût d'être enterré dans un bloc de ciment, pour que son corps ne soit jamais mutilé. Elle fût respectée.






Partager cet article
Repost0
27 avril 2010 2 27 /04 /avril /2010 17:43

Un soir, Jessica regardait tranquilement la télévision, confortablement installée dans le canapé du salon. Ses parents étant à une soirée, elle avait décidé d'en profiter. Malheureusement, c'était sans compter sur sa petite soeur Léa, 5 ans, qui était  elle aussi à la maison. En effet, depuis le début de la soirée, la petite était descendue de sa chambre pour voir sa grande soeur trois fois : la première fois car elle avait soif, la deuxième parcequ'elle voulait qu'elle lui raconte une histoire, et la troisième car elle avait vu un "grand bonhomme noir" dans le jardin. Jessica, patiente, avait été chercher un verre dans la cuisine, avait lut à Léa Blanche-Neige et les 7 Nains, et avait fait le tour du jardin trois fois avant d'affirmer qu'il n'y avait aucun "grand bonhomme noir". Une fois cette inspection terminée, elle avait recouché sa soeur en lui disant que maintenant, il fallait dormir.

Elle était donc installée depuis dix minutes, quand soudain :


"Jessica ?"


Avec un soupir, elle se retourna et vit sa petite soeur, les yeux ensomeillés et son doudou à la main, derrière le canapé. Elle lui fit signe de la rejoindre, la petite s'installa dans le canapé et se blottit contre elle.

"Qu'est ce qu'il y a encore ? lui demanda sa grande-soeur.

-J'ai fait un cauchemard.

-Je t'ai déjà dit qu'il n'y avait personne dans le jardin."


Soudain, le film que regardait Jessica s'interrompit, et laissa place à un homme en costume :


"Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs, bonsoir, je suis navré d'interrompre votre programme, mais l'hôpital psychiatrique de la région nous signale à l'instant l'évasion d'une folle extrèmement dangereuse, coupable de 6 meutres d'une grande violence, qui n'a pas été incarcérée mais placée, au vu de son état mental. Elle est cul-de-jatte et se déplace en fauteuil roulant. Si vous l'apercevez, ne vous approchez surtout pas, ne tentez rien et appelez immédiatement la police qui interviendra le plus rapidement possible. Barricadez-vous, et prévenez votre entourage. Merci de votre attention."


Jessica blêmit. En effet, l'hôpital se trouvait à quelques rues de chez elle seulement. Elle était tétanisée. Puis soudain, elle se reprit. Elle se leva, ferma les volets du salon, se rendit dans la cuisine où elle tira les rideaux de la baie vitrée, faute de mieux, inspecta la fenêtre de la chambre de ses parents, verrouilla la porte d'entrée et monta à l'étage où elle referma les fenêtres de la salle de bains et de la chambre de sa soeur, qui étaient entrouvertes.

Une fois qu'elle eut terminée, elle coucha sa petite soeur et se mit elle même au lit. Quelques minutes plus tard, elle entendit frapper à sa porte : une fois de plus c'était Léa, qui voulait dormir avec elle. Jessica accepta. Quelques minutes plus tard, la petite lui annonça qu'elle allait dormir sous le lit, pour que la folle ne la trouve pas. Elle n'y fit pas attention.

Dans la nuit, à moitié endormie, elle entendit des bruits étranges, suivis de frottements...

Le lendemain matin, quand elle se leva, elle descendit directement au rez-de-chaussé pour voir ses parents. Elle entra dans la salle à manger et vit son père assis devant son petit déjeuner, en train de lire le journal. Elle le salua et commença à lui raconter les évènements de la veille. Constatant qu'il ne répondait pas, Jessica s'approcha et lui enleva son journal des mains. Il était décapité ! La jeune fille étouffa un cri d'horreur. En pleurs, elle appela sa mère, et courut dans la cuisine, où elle trouva la baie vitrée en morceaux et un fauteuil roulant renversé...

Elle se dirigea donc vers la salle de bain : sa mère était là, dans la baignoire, dans son propre sang.

Puis, elle pensa à sa soeur, et grimpa quatre à quatre les escaliers. Elle ouvrit la porte de sa chambre et se précipita pour regarder sous son lit : sa petite soeur était bien là, éventrée... A côté d'elle se trouvait deux couteaux, et elle comprit alors les étranges bruits de la nuit : la folle s'était servi de son fauteuil pour briser la vitre, et s'était déplacée à l'aide de ses couteaux, en les plantant dans le sol et en se tirant...


Partager cet article
Repost0
24 avril 2010 6 24 /04 /avril /2010 19:38

Si les Dames Blanches peuvent apparaître aux abords de toutes les routes, certains lieux sont célèbres pour l'apparition fréquente d'un de ces entités.


C'est le cas de l'abribus du C.H.U. de Caen (Calvados, Basse-Normandie), non loin duquel une jeune femme, entièrement vêtue de blanc, ferait régulièrement du stop. Elle demanderait simplement eu conducteur de la ramener chez elle, à Luc-sur-Mer. Durant le trajet, la jeune femme conserverait le silence. Puis, au fur et à mesure que le véhicule approchent de Luc, elle deviendrait fébrile. A l'entrée de la ville, elle s'affolerait, puis s'écrierait "Attention au virage !" Une fois celui-ci passé, l'étrange passagère disparaîterait. Cette histoire s'est répétée des dizaines de fois, et chaque fois l'entité revient.

Après quelques recherches, une jeune femme a eu un accident sur cette même route, en revenant de Caen. Elle est décédée dans l'ambulance, non loin de l'hôpital, et du fameux abribus...

Partager cet article
Repost0
23 avril 2010 5 23 /04 /avril /2010 18:15

alcatraz-copie-1.jpg

 

 

Alcatraz, la plus célèbre prison des Etats-Unis, peut-être même du monde entier.  Ses murs ont enfermés de célèbres prisonniers américains, tel que Al Capone ou Frank Morris, et ont vu nombre de suicide, bagarres, révoltes, évasions, soufrances...

Aujourd'hui fermée, la mythique prison est un des monuments les plus visité de San Fransisco. Et, selon les visiteurs, dès l'arrivée sur l'île, une étrange sensation vous envahit...

Alcatraz serait-elle hantée ?


Nombre de témoins affirment que le pénitancier est hanté par ses anciens occupants.  Les manifestations auraient lieu un peu partout dans la prison :

-Dans le corridor principal, là où trois prisonniers furent abattus alors qu'ils tentaient d'échapper au regard de leurs gardiens, d'étranges ombres apparaitraient.

-Al Capone, mort à Alcatraz, serait revenu hanté les lieux de sa détention : un gardien jurerait avoir entendu le célèbre criminel jouer du banjo, là ou il avait l'habitude de le faire, près des douches, quelques années après qu'il ait disparu...

-George la Mitraille aurait était vu dans la chapelle et dans la blanchisserie.

-Alvin l'Affreux, après s'être suicidé, serait revenu hanté la cuisine et la boulangerie.

-La cellule d'isolement 14D est elle aussi hantée : le plus souvent, un vent glacial sans origine visible y soufflerait, mais parfois, le fantôme d'un détenu assassiné alors qu'il était en isolement y apparaîterait.

-Le bolc de cellules Michigan Avenue à lui aussi sont fantôme, et une des apparition les plus terribles de la prison : un ancien détenu, mort en prison : apparaitrait en fixant la personne présente, accompagné d'une odeur de mort, de cris et d'un fracas épouvantable.

-Trois ombres hanteraient le corridor du bloc C.


Si aujourd'hi beaucoup témoignent de phénomènes dans la sinistre prison, les archives d'Alcatraz indiquent que, même lorsqu'elle était occupée, la bâtisse abritait nombre d'évènements : cris étranges et sans provenance apparente, sanglots, odeurs de souffre, bruits de pas...


Pour finir, une des histoire les plus terrifiante est incontestablement celle-ci : Lorsque la prison était en activité, un prisonnier aurait raconté à ses gardiens qu'une entité aux yeux verts et brillants l'aurait attaqué. Naturellement, ceux-ci n'y firent pas attention. Le soir même, il fût retrouvé mort dans sa cellule, étranglé. A l'appel, le lendemain matin, les gardiens constatèrent qu'il y avait un prisonnier de trop... Le fantôme se serait-il glissé parmis les détenus ?


Partager cet article
Repost0
21 avril 2010 3 21 /04 /avril /2010 12:44

L'Homme au Crochet (Hookman en anlais) est un esprit célèbre, qui doit son nom au crochet qu'il porte à la main droite. Ce sinistre personnage reviendrait du royaume des morts pour se venger et agirait dans des coins reculés, à la campagne.

Ses victimes sont retrouvées pendues par les pieds, éviscérées, et parfois égorgées.

Une légende urbaine assez récente reprend le thème très ancien de l'Homme au Crochet, où l'esprit est devenu un tueur fou, mais qui agit toujours éloigné des villes, dans les endroits les plus isolés.

Pour s'en débarrasser, comme pour tout les autres esprits, il suffit de retrouver ses restes, de les recouvrir de sel, et de les bruler, sans oublier le crochet...

 

 

 

 

 

Edit : Merci à Ankh pour ses précisions

Partager cet article
Repost0
19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 20:44

" Une amie d'une de nos collègues est allée au cinéma Kinepolis la semaine dernière avec des amis. Ils se sont séparés pour retourner au parking . La jeune fille a trouvé une petite vielle installée dans sa voiture. Celle-ci lui a dit qu'elle avait eu peur de rester seule dans le parking en attendant son petit-fils qui n'était pas venu. Elle demanda à la jeune fille de la raccompagner chez elle. En sortant du parking, la jeune fille s'est aperçu que les mains de la "petite vieille" étaient celles d'un homme.Comme elle paniquait et que la rue était déserte, elle a eu la présence d'esprit de provoquer un accident et la "petite vieille" s'est enfuie. Quand la police est arrivée, ils ont trouvé dans le coffre de la voiture de la jeune fille, du chloroforme, une tronçonneuse et des sacs poubelles. La police a dit que le tueur en série dépeceur de Mons" était à Bruxelles!
Alors s'il vous plait faites passer ce message et faites bien attention à vous et à vos proches."


Ce fait divers vous dit quelque chose ? C'est normal, car cette histoire qui a beaucoup circulée d'abord sous la forme d'un hoax a été reprise sur de nombreux blogs, y compris le mien. Je n'ai appris que récemment que cette légende provennait d'un hoax, qui est bien évidemment faux, même si le Dépeceur de Mons a bel et bien existé et réaparaît de temps à autre dans les faits divers belges. Cet email utilise donc la peur provoquée par une menace réelle pour se propager.

Partager cet article
Repost0
16 avril 2010 5 16 /04 /avril /2010 13:26

Si vous possédez une boîte e-mail, vous avez sans doute reçut un jour un message qui devait être renvoyé à un certain nombre de personnes pour obtenir l'amour ou la chance, ou un message délivrant une information capitale tel que la présence de serpents venimeux dans les piscines à balles de Macdonald's ou les méfaits d'un tueur en série qui utilise un enregistrement de pleurs de bébé pour attirer ses victimes...

Vous avez donc été victime d'une chaîne, dans le premier cas, ou d'un hoax, dans le deuxième.

Si les chaînes sont en général faciles à identifier, et qu'il suffit de ne pas être trop crédule pour se faire avoir, les hoaxs, quant à eux, sont déjà plus crédibles et jouent sur la peur. En effet, le présence d'un tueur est relativement effrayantes, et fautes d'autres informations, on préfère prévenir au maximum son entourage, au cas où...

Pour en avoir le coeur net, il suffit de se rendre sur le site Hoaxbuster, qui recense et dément tous ses e-mails.

Dans ce dossier, je posterait des e-mail que j'ai moi-même reçut, qui sont dans certains cas devenues des légendes urbaines, comme la plupart des légendes sur Macdonald's, ou qui étaient des légendes urbaines, et qui ont été reprises comme hoax.


Partager cet article
Repost0
28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 12:28
Depuis le mort de ses parents, Sandra vit seule dans la grande maison familliale qu'elle a reçue en héritage. L'antique bâtisse comporte un étage, un grand jardin, et est plutôt isolée. L'une des choses les plus impressionante est sans aucun doute la grande baie vitrée qui s'étend sur tout le mur du salon, derrière la télévision, et qui ouvre sur le jardin.
Quand la jeune femme s'installe dans son canapé, elle a donc une magnifique vue sur les fleurs que sa mère avait amoureusement cultivées.
Un soir, Sandra rentre assez tard du travail, et, fatiguée, s'installe dans le canapé du salon. D'un coup de télécommande, elle allume le poste de télévision, qui diffuse les informations régionales.

" Mesdames et Monsieur, une depêche viens de nous parvenir : un cambrioleur très dangereux s'est échappé il y a quelques heures de prison. Il est connu pour avoir tué lors de ses cambriolages, et ne recule devant rien pour de l'argent. Il a déjà assassiner une dizaine de personnes. Si vous l'apercevez, ne vous approchez SOUS AUCUN PRETEXTE et appellez immédiatemant la police qui vous indiquera la marche à suivre. Merci de transmettre ce message à toutes les personnes de votre connaissance qui habitent dans la région. "

Effrayée, Sandra se blottit dans son canapé : en effet, s'il lui arrivait quelque chose, personne ne serait au courant...
Tout à coup, derrière la baie vitrée, elle apperçoit un homme, entièrement vêtu de noir, en train de la fixer, une lueur meutrière dans les yeux, avant de partir.
La jeune femme compose aussitôt le 17 sur son téléphone portable, et les policiers lui conseillent de s'enfermer à l'étage et de ne pas en sortir avant leur arrivée. Elle s'éxécute, et attend, terrifiée, dans sa chambre dont elle a soigneuseument vérouillé la porte.
Quelques minutes plus tard, les sirènes de police retentissent et Sandra descend en courant pour les rejoindre.
A sa grande surprise, au rez-de-chaussée, tout est en désordre, et plusieurs meubles manquent à l'appel.
Sandra comprend alors ce qui lui est arrivé : le cambrioleur n'était pas dans le jardin, comme elle l'avait pensé, mais bel et bien chez elle, juste derrière le canapé, et c'est son reflet qu'elle voyait dans la grande fenêtre...
Partager cet article
Repost0
21 mars 2010 7 21 /03 /mars /2010 11:57

elisabeth-bathory-copie-1.jpg

 

Elisabeth Bathory, surnommée la Comtesse Sanglante, ou la Comtesse Dracula, est un personnage entouré de nombreux mystères et légendes. En effet, son histoire a de quoi glacer le sang, au vu des faits terribles qui eurent lieux dans son château, à l'abri des regards.

Jeunesse et Mariage :

Jeunesse :

Elisabeth naquit le 7 août 1560, dans une famille de la haute noblesse hongroise, mais au passé et à l'histoire relativemment mystérieux. En effet, plusieurs de ses parents étaient connus pour être des brutes sanguinaires, une de ses tantes aurait déshonoré une dizaine de petites filles, sa propre nourrice pratiquait la magie noire, et d'étranges sortilèges, ce qui eut une grande influence sur la jeune Elisabeth.
Elle fut donc élevée dans une atmosphère  très particulière, entourée de magie et de traditions ancestrales.
On ne sait pas grand chose de son enfance, ni de son adolescence, à part que c'était une jeune fille solitaire, et qu'elle était victime de maux de tête très violents, et même de crises d'hystérie.
C'était sa future belle-mère qui s'occupait d'elle, elle lui apprit nombre de prières et lui fit lire la Bible, en bonne châtelaine hongroise.

Jeune mère :

Juste après sa puberté, à 14 ans, alors qu'elle était fiancée au Comte Férencz Nàdasdy, Elisabeth serait tombée enceinte d'un paysan. Sa belle-mère, Orsolya Nàdasdy , craignant la rupture des fiancailles, emmena la jeune Elisabeth dans son château, en Transylvanie, et fit courir une rumeur comme quoi la jeune demoiselle était malade, et qu'elle avait besoin de soins particuliers. C'est dans ce château que la future Comtesse eut une fille, entourée seulement d'Orsolya Nàdasdy et d'une sage-femme qui avait prété serment. L'enfant fut confiée à une amie d' Orsolya.

Son Mariage :

Elisabeth épousa le Comte Férencz Nàdasdy le 8 mai 1575. Les époux passèrent leur lune de miel dans le château de Csejthe, dans le district de Nyitra, région célèbre pour son vin, mais également pour ses châteaux en ruines, et hantés, ses légendes de vampires, de fantômes, et de loup-garou.
Le séjour du Comte fût assez bref, et il dut remplir ses obligations de combattant. On raconte alors qu'elle trompa son maril lors de nombreuses relations amoureuses, brèves, dont une avec son cousin, le comte Gyorgy Thurzo.

Les méfaits de la Comtesse :

Un étrange visiteur :

Lorsque son mari était absent, les habitants savaient que Elisabeth rendait visite à des magiciennes ou des sorcières, le plus souvent dans la forêt, pour l'initier à la magie noire. En 1586 ou 1587, alors que le Comte était une fois de plus absent, un mystérieux jeune homme, au teint pâle, les cheveux et les yeux noirs, nommé Cadevrius Lecorpus, rendit visite à la Comtesse dans son château. Son allure effraya les servantes, qui décrivirent le visiteur aux villageois. Dès lors, personne ne se coucha sans avoir auparavant baricadé la maison, dans la peur de voir revenir le "serviteur du Diable" qu'avait invité la Comtesse.

Depuis cette visite, Elisabeth avait changé. En effet, elle resta enfermée pendant plusieurs jours. Ensuite, elle devint très violente, même si tout le monde, y compris son mari, était au courant des traitements qu'elle faisait subir à ses servantes, ce -dernier considérant celà comme un jeu. Cette fois-ci, elle frappa sa victime avec violence, et ce jusqu'à sa mort.

Fascination pour le sang :

Après la mort du Comte, en 1604, Elisabeth découvrit les soi-disantes propriétés du sang : en effet, après avoir frappé pour une énième fois une servante, un peu de sang tomba sur son poignet. Or, quelques jours plus tard, Elisabeth crut remarquer que sa peau était plus douce et plus blanche à cet endroit qu'ailleurs. Elle mena quelques "expériences", qui confirmèrent sa théorie.
Depuis bien longtemps, la Comtesse était obsédée par sa beauté, et sa plus grande crainte était de vieillir et de s'enlaidir. Elle était prête à tout pour rester belle, et sa curiosité pour la magie noire n'arrangea pas les choses...

Les bains de sang :

A partir de cette découverte, Elisabeth commença à tuer ses servantes pour se servir de leur sang. Pour cela, elle était entourée de deux femmes : Jo Ilona, sa nourrice et Dorrotya Szentes, surnommée Dorko, qui était ses deux principales alliées. Leur rôle était multiple : rechercher les nouvelles victimes, récupérer leur sang, enterrer les cadavres, payer les familles...
Elisabeth possédait également un homme à tout faire : Ujvari Jano et une autre servante, Katalin Beniezky.
Pour l'aider dans ses rituels la Comtesse avait à son service une sorcière, Darvulia Anna, qui connaissait des incantations sataniques, et n'hésitait pas à employer des sacrifices humains.
Cette troupe était chargée de repérer les futures victimes de la Comtesse, en séduisant les jeunes filles, en leur promettant une vie meilleure, des bijoux, robes, bref les convaincre par tous les moyens.
Les supplices infligés aux jeunes femmes étaient terribles : leur cou était percé, et les cordes qui les maintenaient  étaient sérrrées jusqu'à ce que leurs veines soient percées et que le sang jaillissent.
On raconte même que la Comtesse prennait des bains de sang, tuant plusieurs jeunes filles en une seule fois. Paraitrait-il qu' Elisabeth ne supportait pas les serviettes, et que d'autre jeunes femmes devaient lui enlever le sang en léchant son corps. Nombre d'entre elles s'évanouissaient.

Arrestation et procès :

Arrestation :

Malgrès de grandes précautions, des rumeurs commencèrent à courir sur les agissements de la Comtesse. Le 29 septembre 1610, la Comtesse Elisabeth est arrêtée et enfermée dans son château, ainsi que ses quatres complices. La sinistre Darvulia Anna s'enfuit et mourut peu avant le procès. Les quatres autres furent jugés et exécutés.

Condamnation :

Elisabeth ne chercha jamais à nier les faits, ni à se défendre. Elle fut condamnée à être emmurée dans sa chambre. La porte et les fenêtre furent entièrement obstruées, à l'ecxpetion d'une fente pour la nourriture. Elisabeth accepta la condamnation et se laissa enfermée sans un mot ou un signe de résistance.



Elisabeth mourut à 54 ans, âge très avancé pour l'époque. Selon les légendes, elle était toujours aussi belle.
Depuis ces sinistres évènements, le château de Csejthe est hanté, non seulement par les victimes d'Elisabeth, mais par la Comtesse Sanglante elle-même,qui continuerait d'assassiner des jeunes femmes.
Certains l'accusent même d'être un vampire...

Edit : Merci à Victoria de m'avoir signalé une erreure.

Partager cet article
Repost0
20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 09:42
Didier a enménager, il y a quelques semaines, dans un petit appartement en banlieue. Un soir, vers minuit, une jeune femme frappe à sa porte. Elle lui explique que son compagnon l'a battue, qu'elle ne saît pas où dormir ce soir, et qu'elle doit contacter sa famille demain. Didier constate que la jeune femme a quelques bleus au visage, et elle paraît fatiguée. Il lui propose donc de passer la nuit chez lui. Il lui improvise un lit sur le sofa avec un oreiller et quelques couvertures et lui souhaite un bonne nuit.
Le lendemain matin, quand il entre dans son salon, la jeune femme n'est plus là. Il se dit qu'elle a du contacter sa famille et ne s'inquiète pas.
Pourtant, le soir, à la même heure, le demoiselle frappe à nouveau chez lui. Elle lui raconte la même histoire et Didier s'apperçoit qu'elle a de nouveaux bleus, et paraît plus exténuée et amaigrie. Il accepte donc de l'héberger une nuit de plus.
Au matin, la jeune femme a disparue.
Et le soir, on frappe de nouveau à sa porte à minuit.
Tous les soirs, pendant deux semaines, le manège continue.
Réellement inquiet pour la jeune femme qui revient chaque soir un peu plus bléssée, Didier raconte son histoire au commissariat. Les policiers paraissent surpris et lui montre une photo de la jeune femme. Didier reconnaît sa mystérieuse invitée. L'agent lui explique alors qu'elle est morte il y a un an, dans son appartement, sous les coups de son conjoint.
Partager cet article
Repost0